De retour à Hatch...

Et voila ! C’était reparti pour une
seconde année ! Planté dans le hall, Sam regardait
le hall qui lui avait manquer durant les vacances ! Et oui,
Hatch Popular était plus qu’une simple école ! Maintenant elle y avait ses marques, ses amis et son histoire. Etudier ici était un véritable enrichissement et les vacances avaient été longues…
Le nez en l’air, elle observait le hall comme si c’était la première fois qu’elle le voyait, ses deux valises aux pieds. L’endroit qu’elle avait toujours vu plein d’étudient était encore vide, et l’impression était aussi étrange qu’agréable. Un sourire accrocher aux lèvres, elle prit une grande inspiration et attrapa ses deux valides pour se dirigé vers son casier et l’ouvrit afin d’y déposer directement quelques affaires personnel et de le nettoyer un peu par la même occasion.

Une fois fait, elle décida de se poser un peu, comme elle en avait l’habitude, dans l’un des nombreux fauteuils qu’offrait le hall et s’y vautra presque. Vêtu aujourd’hui d’une jupe et d’un débardeur jaune canari, elle remonta sans délicatesse ses longues chaussettes noires, assorties à son béret avant de se détendre un peu, observant la porte du hall qui ne tarderait peu être plus maintenant à s’ouvrir pour d’autres élèves…

Samantha qui avait misé sur la porte fut surprise d’entendre une voix familière parvenir d’ailleurs. Mais finalement, elle en fut ravie. Car contrairement à ses espoirs qui visait l’arriver d’autres élèves, c’était un professeur en personne qui s’était pointé ! Et ce n’était pas pour lui déplaire, car elle le trouvait bien sympathique ! Il fallait dire que l’image qu’avait toujours eut Sam des professeurs était toute contraire à celle que dégageait… Et parfois, elle regrettait de ne pas être élève en journalisme. Car ses cours devait être très intéressant...

Tournant sa tête et par la même occasion, son regard vers lui, Samantha déclara avec un sourire amusé :

« Monsieur Curtis…c’est un plaisir ! »

Etre la fille de deux professeurs, tout deux dans le même établissement et étudier la photographie avec son père n’était pas une tache évidente. Et même si Jack Delerme la considérait comme une parfaite étudiante en cour, elle avait souvent droit à des remarques de la part des professeurs. Sauf de Mister Curtis !

S’était déjà un bon point ! ^^

Lorsque celui-ci vint s’assoire a coté d’elle, sur les bons gros fauteuils blancs, elle ne décrocha pas son sourire. A vrai dire, elle était même plutôt contente, comme d’habitude… mais là encore plus. C’était la rentrée, et revoir les visages de personne qu’elle appréciait la rendait presque euphorique et Sam respirait la bonne humeur. Riant à la remarque de Pete, elle répondit avec un sourcil arqué et son sourire ironique :

« Je crains fort que non Monsieur, les professeurs de cet établissement si prête si bien… »

Puis elle ajouta avec un air malicieux :

« La votre est particulièrement bien réussit d’ailleurs ! »

En effet, Sam avait été déçut de voir que juste avant les vacances, son casier avait été vidé de ses caricatures. Et cela l’avait vraiment mise en colère à l’époque, puisque les casiers étaient pour elle des objets personnels… Mais apparemment elle s’était tromper, et projetait maintenant de coller un miroir avec noté dessus « nouvelle caricature » dans le fond de son casier. Elle ne répondit donc à Pete Curtis que par un sourire malicieux.

Et celui-ci enchaîna par une proposition… Des cours de journalisme et de dessin humoristiques. Le pauvre, si seulement il savait que Sam était vraiment nul en écriture. Elle savait faire ressortir tout ce qu’elle voulait dans un dessin… mais pas dans un article. Elle répondit alors :

« Et bien, dessin humoristique….je ne dirais pas non. Mais le journalisme là je dis stop, évitons le pathétisme ! »

Et lorsque Monsieur Curtis ajouta une nouvelle fois qu’elle avait du talent, la jeune Sam écarquilla les yeux avec un sourire amplifier, lâchant un petit rire :

« Waouh, deux compliments en quelques secondes. Je me trompe ou ce cher professeur cherche à "m’embaucher" ? »

C’était tout de même flatteur, puisqu’on ne lui avait encore jamais autant fait de compliment sur sa manière de dessiner. Les gens lui disait toujours : « comme tu dessine bien ! » Mais n’appréciait pas toujours son coup de crayons à sa juste valeur…

[Bof... j'ai eu plus peur en te voyant dans le topic *Nous aurait elle répondut ?* mdr]

Souriant ironiquement, la jeune Sam répondit d’un air ailleur :

« Et bien… le journalisme pour les enfants de 0 à 5 ans devrait me convenir je pense ! »

Puis elle émit un rire moqueur envers elle-même. Vraiment, l’écriture n’était pas faite pour elle. Et si elle était doué avec un crayons dans les mains ce n’était surtout pas pour un article ! Observant le regard pétillant de Pete, elle se demandait si il était toujours comme cela. On lui avait souvent parlé de lui dans sa famille, ses parents étant tout deux professeurs à Hatch… mais on ne lui avait jamais rapporté une humeur aussi vive. Peut être était ce l’effet « début de l’année » !

Puis l’air de Pete changea, il eut l’air faussement surpris… L’écoutant parler, elle manqua de pouffer de rire. Si il était doué en journalisme, il ne l’était sans doute pas en comédie ! Mais il fallait avouer que son naturel complimenteur était très flatteur …

« Il est vrai que les dessins on un pouvoir asser fort, et aussi une grande attraction. En ouvrant un journal ne regarde t’on pas directement le dessin, puis l’article ? Ou bien l’image… avant toute autre chose. C’est bien plus représentatif, et bien moins barbant qu’un article de trois pages. Bien que certains soient intéressant … »

Elle avait dit tout cela d’un air entre le sérieux et la moquerie. Ne visant personne et tout le monde à la fois. C’était ainsi qu’elle fonctionnait la Samantha… Et qui se sentait attaquer avait tord et raison en même temps. Situation ô combien amusante ! ^^

Mais lorsque Pete repris la parole, elle manqua de défaillir. Contrairement aux photos ? Ouvrant la bouche pour protester aimablement et ironiquement comme elle avait l’habitude de le faire, le tout avec son sourire, elle n’eut le temps de rien. Puisque Pete Curtis enchaîna de suite. Par chance, celui-ci changea immédiatement de conversation, et après un soupire de mécontentement qui voulait tout dire, elle répondit :

« Effectivement, un book est en cour de réflexion. Et je pense que le tréfonds de mon imagination pondra largement se qu’il faudra … J’ai déjà pensé à une séance photo avec tout les professeurs de l’école déguisé en bulldozer. Ce serait magnifique… »